Notre mission : Améliorer la prise en charge des patients atteints
d’insuffisance cardiaque ou de cardiomyopathie

Des traitements pour mieux vivre

L’ablation de fibrillation ou de flutter

En cas de persistance d’accès d’arythmie (fibrillation atriale ou flutter) malgré un traitement médicamenteux anti-arythmique, ou en cas d’intolérance ou de contre-indication aux traitements anti-arythmiques, votre médecin peut vous proposer une ablation de fibrillation atriale (ou de flutter).

L’ablation de la fibrillation atriale se déroule sous anesthésie générale et peut durer entre 2 et 4 heures.

L’accès au cœur est réalisé par l’introduction de cathéters dans la veine fémorale au pli de l’aine. De là, les cathéters sont montés sous contrôle radiologique jusque dans l’oreillette droite. Une ponction à travers la paroi séparant les deux oreillettes (le septum) est alors pratiquée à l’aide d’une longue aiguille en se guidant toujours par radiographie et par une échographie trans-œsophagienne réalisée pendant l’anesthésie générale.

La première étape consiste à reconstruire en trois dimensions les cavités cardiaques en réalisant une carte anatomique de votre oreillette gauche par le déplacement de cathéter dans votre cœur. Les zones pathologiques de l’oreillette à traiter sont également repérées pendant cette phase.

Plusieurs foyers responsables de la FA dans les oreillettes seront ensuite détruits en utilisant un cathéter délivrant de la radiofréquence. Pour le flutter auriculaire, la zone responsable du court-circuit est détruite par radiofréquence.

Cette intervention a un taux de succès de 60 à 80% selon le type de fibrillation auriculaire et proche de 100% pour le flutter auriculaire. De plus cette intervention a montré un bénéfice net par rapport au traitement médical dans le traitement de la fibrillation atriale dans le contexte de l’insuffisance cardiaque (étude Castle AF).