Notre mission : Améliorer la prise en charge des patients atteints
d’insuffisance cardiaque ou de cardiomyopathie

Causes de l’insuffisance cardiaque

Comment cela marche un cœur ?​

Le muscle

Le cœur comporte 4 cavités cardiaques entourées de muscle. Ces 4 parties sont les oreillettes droite et gauche et les ventricules droit et gauche.

Les deux ventricules éjectent à chaque battement les deux tiers du sang qu’ils contiennent. C’est le ventricule gauche qui effectue le travail de pompe le plus important car il éjecte le sang dans toute la circulation artérielle, c’est-à-dire des pieds jusqu’à la tête.

Les valves

Le sang circule dans notre corps dans un circuit fermé à sens unique, dont le moteur – ou pompe – est le cœur. Il s’agit d’une pompe pulsatile et non pas continue : le cœur se remplit de sang pendant la relaxation, et propulse le sang dans la circulation lors la contraction suivante. Le passage du sang dans la bonne direction est assuré par quatre valves qui font partie du cœur. Il s’agit d’un tissu souple qui doit s’ouvrir pour laisser passer le sang dans la bonne direction sans difficultés, puis se refermer de façon étanche.

Le système électrique autonome du cœur

Les battements cardiaques sont générés à l’aide d’une impulsion électrique qui se répand rapidement à l’ensemble du muscle cardiaque pour le faire contracter, permettant ainsi le transport du sang.

Le cœur sain s’adapte à l’effort entre autres en augmentant le nombre des battements par minute (fréquence). Le cœur d’un jeune cycliste compétiteur peut facilement quadrupler sa fréquence à l’effort. Le cœur de l’adulte quadragénaire peut encore l’augmenter de facteur 3, tandis que le cœur de la personne âgée ne peut plus que doubler sa fréquence cardiaque à l’effort intense. Il s’agit d’un processus très progressif, auquel le corps s’adapte naturellement, sans dyspnée d’effort gênante.

Le cœur d’adulte se contracte au repos environ une fois par seconde de façon régulière, c’est-à-dire à intervalles à peu près égaux. Il ne s’accélère que de façon transitoire, en répondant à un besoin particulier tel que l’effort physique ou le stress émotionnel. Ce mode de fonctionnement lui permet d’effectuer plus de 2 milliards de battements pendant la vie sans se fatiguer.